Les effets du changement climatique sur nos vies continuent progressivement de se dévoiler.
Il y a plus de deux mille ans, Hippocrate décrivait déjà les effets du sommeil et des veilles sur la santé et en faisait état dans ses préceptes de médecine préventive.
Un effet peu connu du changement climatique mais loin d’être négligeable a été mis en lumière par la presse anglo-américaine vendredi dernier et relayé par Courrier international. Le réchauffement global aura ainsi une influence sur notre sommeil dont la durée se réduira à mesure que les températures augmenteront.
Cet effet du réchauffement climatique sur le sommeil est évoqué depuis plusieurs années et nous pouvons retrouver sa mention dans l’article spécialisé sur le sommeil co-écrit par Damien Légier et François Bourdillon et publié en 2019, Le déclin du sommeil en France n’est pas une fatalité.
Comme l’explique le quotidien britannique The Guardian, nous perdons déjà 44 heures de sommeil par an et, selon le site d’information américain The Hill, nous perdrions 50 à 58 heures de sommeil par an jusqu’à la fin du siècle en cas d’augmentation de la température, cette augmentation étant désormais partiellement inévitable.
Les scientifiques ont également déterminé que les durées de sommeil les plus impactées sont et seront celles des femmes et des personnes âgées.
Le sommeil a été tardivement compris par la médecine conventionnelle comme un temps d’intense activité physiologique permettant tout à la fois le repos et la restauration des fonctions essentielles du corps et de l’esprit. Le sommeil a effectivement un rôle déterminant dans la plénitude de l’être, l’humeur, la croissance, la maturation cérébrale, la mémoire et même l’équilibre alimentaire, mais aussi dans l’émergence de maladies ou leur aggravation. Son influence sur les comportements est vaste et a une incidence importante sur la vie de l’individu comme sur la société.
La rédaction