Les promesses du monde d’après, pftt! La « macronie » n’était déjà pas bien gaillarde, c’est le moins que l’on puisse dire, face au défi climatique. Depuis les manifestations des « gilets jaunes », elle est de surcroit tétanisée, obsédée par les réseaux sociaux et ce que s’y colporte, (obsession des libertés « confisquées », sur la manip des puissants, ainsi que, à raison, les fortunes amassées par certains avant , pendant, et sans doute après la pandémie, pouvoir d’achat, convois sur Paris…) Ce n’est pas de ce côté là qu’on relancera le débat politique sur le terrain de l’environnement, du réchauffement climatique. Et pour les autres? A gauche, rien n’imprime. En tous cas rien sur les mesures environnementales qui sont présentées par nombre de candidats. En pour cause, la multiplication des candidatures masque tout le fond des programmes pour la présidentielle. Et puis, on allait oublier: Zemmour par ci, Zemmour par là. Sondages, trahisons, vocabulaires d’extrême droite… Le feuilleton de la droite prends toute la place dans le débat politique dont les chaines d’infos continues font leur miel. La fin du monde attendra.
Peut-ont rester les bras croisés devant un tel déni? «L’affaire du siècle» – une initiative soutenue par une centaine de personnalités et d’organisations – dénonce l’inaction de l’Etat dans la lutte contre le changement climatique et exige que cette question soit centrale dans le débat présidentiel.
Déjà, « L’affaire du siècle avait mené une action qui s’est soldé en 2021 par la condamnation de la France par la justice et le conseil d’État pour son inaction politique.
Dans une Tribune au journal « Le Monde« , « L’affaire du Siècle » demande à ce que « rédactions et journalistes prennent leurs responsabilités et exiger des réponses concrètes, sans reléguer le climat en fin d’interview ou de débat ».
Après tout, explique le « L’affaire du Siècle », il ne s’agit rien de moins que de notre quotidien – d’aujourd’hui et de demain –, de nos factures énergétiques, de nos emplois, de nos récoltes, de notre alimentation, de notre préparation aux canicules ou aux catastrophes naturelles.
« Pas de climat, pas de mandat! » concluent les signataires de La Tribune. Seront-ils entendus?