Ce prochain dimanche à Glasgow (Écosse), les dirigeants du monde vont se retrouver et cela jusqu’au 12 novembre, pour parler climat. On espère juste qu’il vont prendre des décisions concrètes face au catastrophique changement climatique. Pour beaucoup d’observateurs, ce rendez-vous est celui de la dernière chance. Le monde est très loin de la bonne trajectoire pour respecter les objectifs de l’accord de Paris en 2015. Celui-ci devait permettre de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés, et de « mener des efforts encore plus poussés pour limiter cette augmentation à 1,5°C, puisqu’une clause avait été prévue pour réviser ces engagements ». Aujourd’hui, cet accord ressemble à une belle plaisanterie tant la mise en oeuvre se fait désirer. Selon le ministère de l’écologie, le but de ces grandes retrouvailles est de « donner sa pleine effectivité à l’accord de Paris ». La formule expose déjà le malaise.
Depuis 2015, le changement climatique a taquiné nos dirigeants. Les inondations, les incendies monstrueux, le les tempêtes, les canicules se sont multipliés.
Dans le même temps le Grec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) révèle que le seuil de +1,5°C de réchauffement pourrait être atteint dès 2030.
Pour l’Onu, même si l’engagement des accords de Paris étaient respectés, il serait déjà trop tard. Il faudrait réduit les émissions de gaz à effet de serre de 45 % en 2030 par rapport à 2010. Or le monde va à toute allure dans le sens exactement inverse. A ce rythme, on arriverait à + 16 % en 2030. Les grands de ce monde vont-ils enfin prendre les mesures d’urgence?
