Ce plan prépare la France de demain. En consacrant une très large part à l’écologie, ces investissements visent à ce que d’ici dix ans nous soyons prêts face au défi du siècle, explique au Monde la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, à propos du plan France 2030 présenté mardi 12 octobre par Emmanuel Macron. Le budget de ce plan s’élève à 30 milliards d’Euros. 40 % de ce plan seraient consacrés à la recherche en innovation pour la «décarbonation» de l’industrie française.
La ministre explique dans le quotidien du soir: «que nous fassions émerger les innovations qui nous permettront de «décarboner» notre économie et d’accroître notre résilience, tout en renforçant notre souveraineté dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, les métaux, le bois ou les alternatives au plastique.»
Mini centrales nucléaires?
La plus grande part du budget serait consacré à la mobilité, très productrice de gaz à effet de serre (CO2). En particulier l’aéronautique pour laquelle la propulsion l’électrique et l’hydrogène semblent des solutions d’avenir. Des recherches qui pourraient profiter à l’automobile. L’objectif européen est d’arrêter les ventes de véhicules thermiques en 2035.
Reste que la production d’hydrogène est très consommatrice d’électricité et donc émettrice pour bonne partie de gaz à effet de serre. Le nucléaire, selon le gouvernement français, a donc un bel avenir. On évoque avec insistance l’idée de développer des micros centrales nucléaires proches de centre de production d’hydrogène.
Photo d’illustration: Le CityAirbus, un engin volant multirotor à moteurs électriques. À ce jour, le modèle réduit CityAirbus a effectué plus de 100 vols d’essai. (Photo Airbus helicopters)
